Dans le cadre des suivis d’étiage mis en place par EPIDOR, le syndicat suit tout au long de l’été deux points :
– l’un situé sur la Saye, au lieu-dit Bafave
– l’autre situé sur le Lary, en aval du moulin de Chabreville
Des suivis d’étiage sont également effectués par le syndicat sur le Galostre à proximité du hameau du Barrail.
Le 9 septembre 2024 :
Saye
Galostre
Lary
Légende :
En hydrologie, l’étiage correspond statistiquement (sur plusieurs années) à la période de l’année où le débit d’un cours d’eau atteint son point le plus bas (basses eaux). Cette valeur est annuelle. L’étiage intervient pendant une période de tarissement et est dû à une sécheresse forte et prolongée qui peut être fortement aggravée par des températures élevées favorisant l’évaporation, et par les pompages agricoles à fin d’irrigation.
Au moment de l’étiage, divers risques peuvent apparaître :
- les polluants éventuellement rejetés en rivière sont alors plus concentrés.
- les risques liés au manque d’oxygène et à l’augmentation de la température de l’eau. En plus de la diminution naturelle du taux d’oxygène pendant la nuit, l’eau réchauffée perd naturellement plus facilement son oxygène. L’augmentation de la température de l’eau est due à l’exposition au soleil.
La vie piscicole étant liée à la température de l’eau et au taux d’oxygène présent dans la rivière, ces périodes sont très critiques pour le maintien des poissons.
D’autre part, les eaux chaudes et présentant un faible débit représentent des zones favorables pour le développement excessif de certaines plantes aquatiques envahissantes telles que la Jussie.
L’objectif de ces suivis est de suivre l’état des cours d’eau en fonction des débits mesurés.
Cela doit permettre aux préfectures concernées de pouvoir concilier au mieux les besoins en prélèvements (pompages agricoles notamment) et la préservation des bonnes conditions de vie pour le milieu (faune piscicole entre autres).
Depuis l’été 2020, le syndicat est équipé d’un courantomètre qui permet une mesure fiable et précise des vitesses d’écoulements. Les données de débit sont désormais très précises.
Pour consulter les données à l’échelle du bassin de la Dordogne :