Descriptif succinct de l’action (contexte) et localisation
Restauration de la continuité écologique sur la Saye avec effacement d’ouvrage, transformation d’un étang en zone humide avec accueil du public
Maître d’ouvrage : S.M.A. Saye, Galostre, Lary
Période de réalisation et durée des travaux : 3 mois de travaux, à partir du mois d’août 2018 + reprises diverses sur 1 semaine en mars 2019
Présentation des objectifs précis (espèces visées, etc.) de l’action réalisée ou des travaux effectués :
- Effacement du barrage afin de restaurer la continuité piscicole (Anguille, brochet et lamproie de planer notamment) et sédimentaire sur la Saye
- Effacement de l’étang ensablé très régulièrement au profit d’une zone humide potentiellement favorable à la reproduction du brochet
- Création d’un cheminement piétonnier à travers la zone avec panneaux d’informations pédagogiques
- Coût total et financements du projet : 275 600,31 € T.T.C. financés à 100 % par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne dans le cadre d’un appel à projet
- Entreprise / Régie : Groupement SOBEBO / Technivert (Sous-traitants : BDS / AquaBio / Vision Bois)
Descriptif technique et financier des travaux réalisés :
Interventions
Coût HT
Travaux préparatoires (incluant pêche de sauvegarde)
22 762,94 €
Terrassements
44 028,30 €
Démolition pont RD 250
38 750,00 €
Démolition barrage
40 000,00 €
Cheminement piétons
78 200,00 €
Mobiliers urbains et ouvrages spécifiques
19 560,18 €
Espaces verts
32 298,89 €
Informations sur les aspects administratifs
(demande autorisation, travaux dans la cadre d’un contrat rivière, contraintes liées au territoire : Natura 2000…)
Rédaction de deux porter à connaissance incluant étude d’incidences Natura 2000 :
- Un pour l’effacement du barrage et de l’étang
- Un pour la démolition/reconstruction du pont
Informations complémentaires sur la prestation
L’étude concernant l’effacement du barrage a entrainé une attention particulière sur le pont de la RD 250 situé 130 m en amont du barrage. Ce pont avait été classé en mauvais état par les services du Conseil départemental de la Gironde et ses fondations reposait sur des pieux bois. Pour ces raisons et pour anticiper l’abaissement de la ligne d’eau entrainée par l’effacement du barrage, il a été décidé, en concertation avec les services du Conseil Départemental de la Gironde, de détruire le pont pour en reconstruire un nouveau.
La destruction du pont a été pris en charge par le syndicat et dans le cadre de l’appel à projet de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne en tant que mesure d’accompagnement du projet.
La reconstruction du pont (pour un montant de 520 000,00 €) a été assurée par le CD 33, et la déviation des réseaux présents sur l’ancien pont (AEP, HTA et téléphonie) a été gérée par leurs concessionnaires respectifs.
Ainsi, le coût total du projet incluant la reconstruction du pont ainsi que la déviation des réseaux est estimé à près de 900 000,00 € TTC
Documents utilisés qui seraient disponibles sur demande
- DCE Maitrise d’œuvre et DCE entreprises
- Porter à connaissance
Présentation des impacts (positifs et négatifs) observés, en fonction de l‘état d’avancement des travaux :
Important départ de MES malgré l’ouverture des vannes un an avant les travaux et malgré l’installation d’un filtre à paille dans le cours d’eau.
Forte végétalisation de la zone inondable à N+1 suite à une année sèche
Suivi mis en place : (type de suivi, planning du suivi)
Suivi photographique d’évolution du milieu – Vue aval / Amont du site après travaux
Commentaires
(points positifs, difficultés particulières rencontrées, remarques sur la démarche…)
Suite aux premières crues de l’hiver 2018/19, la rivière a repris ses droits sur le site et cela a entrainé des reprises de travaux nécessaires. En effet, le projet initial prévoyait la mise en forme d’un lit d’étiage conforté par des enrochements et des boudins cocos. A la première crue, la rivière est venue déstabiliser tous ces aménagements et le choix pour les reprises de travaux a été de « libérer » le lit d’étiage créé, par l’évacuation de la majorité des enrochements et des boudins coco. Seul une berlinoise en bois est venue conforter le pied de berge en rive gauche en remplacement des enrochements. La rivière se retrouve ainsi libre de recréer son propre lit d’étiage.
Projet qui a nécessité un temps très important de communication et de concertation en amont du projet (5 ans entre l’émergence du projet et les travaux).
Forte mobilisation et implication de tous les acteurs locaux (syndicat, mairie, Agence, DDTM, AFB, FDAAPPMA, AAPPMA, etc.)
Panneau d’information du site
Vue du site après travaux en crue